Ils sont plus de 2000, ces ménages constitués essentiellement de personnes déplacées, qui sont sans assistance humanitaire, depuis leur arrivée le mois de février dernier à Bweremana, dans le territoire de Masisi. Durant les deux premiers mois à Bweremana, sept personnes parmi lesquelles figurent cinq enfants, sont mortes des maladies, selon les sources locales.
Depuis l’arrivée de ces personnes qui ont fui l’avancée des rebelles dans les territoires de Masisi, Rutshuru et Nyiragongo, elles n’ont jamais reçu de l’assistance, selon les sources de la société civile locale.
« La situation des déplacés est très déplorable. Depuis qu’ils sont là, ils n’ont jamais été assistés en vivres. Nous remercions le HCR qui est venu avec les bâches et autres ustensiles de cuisine. Ils sont actuellement à 2491 ménages dans tous les sites de Bweremana », a expliqué Floribert Buholo Musanganya de la société civile de Bweremana.
Les risques d’aggravation de la situation humanitaire dans ces sites d’hébergement sont permanents. Les autorités locales et la société civile craignent le pire, et sollicitent l’intervention du gouvernement et de ses différents partenaires, en faveur de ces populations démunies.
Pour l’instant, ces personnes continues à vivre dans des conditions inhumaines, en attendant qu’une solution palliative à leur situation ne soit trouvée.
La rédaction
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