C’est depuis 30 jours que les ex-agents gecamines et KCC, ont assiégé le siège social de l’entreprise kamoto Cooper company sis avenue lusanga à Kolwezi, dans la province du Lualaba. Ces hommes et femmes dont la majeure partie sont de troisième âge, réclament le payement de leurs soldes.
Selon ces ex-agents Gécamines et KCC, la Gécamine leur a déjà octroyé leurs bulletins de paye depuis le mois de Mars derniers, mais c’est l’entreprise kamoto cooper company qui, jusque là traine les pas.
Ils sont plus des 1000 ex-agents victimes de cette situation. 300 Parmis eux, passent nuit en rotation au siège social de l’entreprise Kamoto Cooper company. Pendant cette période où il fait énormément froid à Kolwezi, c’est à la belle étoile qu’il passent toutes les nuits. Ces retraités vivent dans des conditions inhumaines, dorment sur des bouts de carton, et utilisent une seule latrine. Ici, le risque de contracter des maladies des mains sales sont permanents à chaque instant.
« Nous sommes ici depuis plus de 30 jours et nous n’irons nulle part jusqu’à ce que KCC nous donne ce qu’elle nous doit. » Explique kabey Kapend, ex-agent gecamines.
La détermination et le regret sont les deux expressions que l’on peut lire sur les visages de ces hommes et femmes, qui à ce jour ont déjà perdu 5 des leurs.
Patrick est orphelin d’un ancien agent de la générale des carrières et des mines, il dit attendre récupérer l’argent que l’entreprise doit à son défunt père.
« Mon père est décédé en espérant avoir son argent un jour. Il a travaillé dur pendant des longues années à la gecamines et cette entreprise lui doit beaucoup. On n’a plus rien moi et ma famille. Nous ne pouvons qu’espérer de Glencore. Je dois m’occuper de ma famille. »
Ces ex-agents Gécamines et KCC déplorent, des irrégularités constatées sur leurs bulletins de paie. Il s’agit notamment de la CNSS, qui selon eux, procède par des retenues sur leurs salaires sans toutefois indiquer les numéros de sécurité sociale.
Joint à ce sujet, le coordinateur de la nouvelle société civile congolaise au Lualaba, Lambert Menda, affirme avoir pris connaissance du dossier. Il plaide pour l’implication de la vice gouverneure de la province du Lualaba afin que les victimes de cette affaire puissent recouvrer leurs droits.
De son côté, l’assemblée provincial du lualaba est informée, mais jusque là c’est un silence radio du côté de l’organe délibérant. Aucun élu Provincial n’en parle, mois encore le bureau, comme d’habitude d’ailleurs.
Quant à l’IBGDH et l’ACND, il s’agit là d’un chemin de la croix que parcourent les anciens travailleurs de la Gécamines et KCC. Ces deux organisations recommandent d’engager un plaidoyer auprès de Glencore et de la Gécamines pour le paiement de touts les soldes, conformément à la loi portant code de travail et aux accords entre partenaires.
Il faut signaler que touts nos efforts pour atteindre les responsables de Kcc ou la Gécamine n’ont pas abouti.
Ruffin MONGA
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