Tanganyika : L’élu de Nyunzu Ilunga Dominique qualifie d’illégal la procédure de la pleiniere ayant abouti à la destitution de la gouverneure Julie Ngungwa.

À l’Assemblée provinciale du Tanganyika, les activités sont suspendues après perturbation des travaux, lors de la plénière qui s’est achevée avec la destitution de la gouverneure Julie NGUNGWA le lundi 8 mai dernier. Cette crise a poussé le vice premier ministre, ministre de l’intérieur et décentralisation Peter Kasaji de suspendre toutes les activités de cette organe délibérant. Pour le député provincial Ilunga Dominique, la cour constitutionnelle doit dire le droit afin de permettre à la province du Tanganyika de poursuivre son élan de développement.

Cette décision prise par le ministre de l’intérieur Peter KAZADI énerve certains membres de l’Assemblée provinciale.

C’est le cas du député provincial Cyril KIMPU AWEL. selon lui, « le ministre de l’intérieur ne peut pas caporaliser l’Assemblée. Il affirme que malgré cette décision, les députés vont siéger parce qu’il y a encore des matières à traiter. » A-t-il déclaré sur les ondes de top Congo fm.

En réaction le député Ilunga Botamwinya Dominique élu de Nyunzu juge d’illégal, la pleiniere qui a abouti à la d’échéance de la gouverneure Julie Ngungwa. Et s’interroge sur la procédure appliquée lors de cette pleiniere. Selon lui, il ne s’agissait que d’un plan préétabli par un clic des députés égoïstes.

«  Il s’agit là qu’un d’un groupe des députés égoïstes animés d’un esprit de déstabilisation de cette province. Parce que c’est le même groupe qui avait destitué le prédécesseur de la gouverneur Julie Ngungwa, l’honorable Zoé Mwanza Kabila. Il y avait une question orale qui était adressée à la gouverneure, chose qui est normal d’ailleurs. Mais cette question n’avait pas été traité par les 5 membres du bureau de l’Assemblée, mais uniquement par le président et son rapporteur adjoint. Les autres deux membres du bureau étaient même surpris, de voir ladite pétition être transmise au patron de l’exécutif.
La gouverneure n’a jamais refusé de répondre. Mais vu qu’elle devait partir pour la France pour son contrôle médical, elle a montré touts les documents ainsi que l’autorisation du Vpm de quitter le pays, tout en affirmant qu’elle devait être là le 8 mai pour répondre à cette question orale. Ensuite elle a été invité avec le vice-gouverneure ainsi que le président de l’Assemblée provinciale à Kinshasa par le ministre de l’intérieur. Alors elle ne pouvait que répondre à cette invitation de sa hiérarchie.
Apres son départ, le président est resté ayant refusé l’invitation du Vpm, a organisé une pleiniere avec son rapporteur adjoint, alors qu’il fallait au minimum 3 membres du bureau sur les 5 pour pouvoir siéger chose qui n’a pas été respecté. Nous lui avons dit que c’était impossible de procéder de la sorte et prendre les décisions alors qu’ils n’étaient qu’à deux. mais il s’est entêté. »

Et d’ajouter,

« Après l’exposé du député qui a adressé la question orale à la gouverneure, le président a fini par conclure qu’il allait transformer cette question orale en motion de défiance. Ce qui est sans droit alors qu’il était sous pétition, et qu’il devait tout arrêter. » S’est-il exclamé.

Le député Dominique Ilunga poursuit, et affirmé que le règlement d’ordre intérieur de l’assemblée provinciale du Tanganyika à été intentionnellement violé par le président de l’Assemblée provinciale.

« En ce qui concerne une motion de défiance notre règlement d’ordre intérieur exige à ce que l’on puisse au préalable informer la personne intéressée, puis le traitement de cette motion interviendra 48 heures après. Mais cela n’était pas le cas, le président n’avait pris que 45 minutes pour organiser le pleiniere qui a abouti à la d’échéance de la gouverneure. En plus ce qui était bizarre, était le fait de constater que des bulletins de vote étaient déjà préparés, les PV déjà appretés, donc c’était tout un complot bien organisé pour déstabiliser cette province. »

Certaines sources sûres de la province du Tanganyika, évoquent une main noire d’une entreprise chinoise locale, qui aurait financé cette conspiration, pour des fins inavouees. Pour l’instant, il appartient à la cours constitutionnelle de trancher, sur la destitution ou pas de la gouverneure Julie Ngungwa de l’hôtel du gouvernorat.

Ruffin MONGA

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